Publications

L’équipe pédagogique a publié de nombreux ouvrages sur le thème des images de synthèse. Vous trouverez ici la liste des ouvrages en questions.


Les processus de réception et de création des œuvres d’art. Approches à la première et à la troisième personnes

Edmond Couchot et Xavier Lambert, 2016. Éditions L’Harmattan, collection Ouverture Philosophique.

Cet ouvrage est écrit à quatre mains et porte sur la relation entre création artistique et sciences de la cognition. L’ouvrage propose deux approches de l’expérience esthétique. Une approche en troisième personne mobilisant des modèles propres aux systèmes dits auto-organisateurs issus de la biologie dédiée à la réception des œuvres d’art et une approche en première personne rendant compte par auto-analyse d’une pratique artistique vécue qui s’appuie également sur de tels systèmes, systèmes eux-mêmes liés aux concepts d’émergence et de complexité.


La nature de l’art. Ce que les sciences cognitives révèlent sur le plaisir esthétique

Edmond Couchot, 2012. Éditions Hermann.

La nature de l’art décrit les hypothèses, les expérimentations et les théories produites depuis une soixantaine d’années par des chercheurs appartenant à des disciplines très différentes fédérées sous le terme de sciences cognitives. Leur ambition commune : traiter de l’art comme d’un objet « naturel », non transcendantal et objectivement connaissable. Au fil du temps, ces chercheurs ont mis à jour des processus neurologiques et psychobiologiques qui sous-tendent le plaisir de l’amateur d’art et la création artistique. Ils ont apporté des éclaircissements sur les inter-relarions entre le biologique et le culturel, l’émotion, le plaisir esthétique et la raison, le rôle de l’art dans la communication intersubjective et les origines animales de la culture humaine, et montré que si l’autonomie de l’homme en tant qu’être biologique n’est que relative, en revanche la connaissance de ses propres limites et du cadre tracé par l’évolution du vivant, loin d’être une contrainte à sa liberté, le rend davantage conscient de la manière de l’exercer. Les recherches dans le domaine de la naturalisation de l’art restent cependant confinées à l’intérieur d’un périmètre assez étroit. Les ouvrages, articles et actes de colloques internationaux s’adressent à des spécialistes. Ils utilisent un langage spécifique et traitent de thèmes très compartimentés : aucun auteur ne dresse un tableau général et historique de ce que les sciences cognitives apportent de neuf à la réflexion sur l’art et aux pratiques artistiques elles-mêmes. Le présent ouvrage voudrait donc conquérir un lectorat de non-spécialistes, mais suffisamment averti pour qu’il y trouve un aliment digeste capable de satisfaire sa faim de connaissance.


L’Art Génératif. Jouer à Dieu … un droit ? un devoir ?

Alain Lioret et Pierre Berger, 2012, Éditions L’Harmattan, Collection Histoire et Idées des Arts.

L’art génératif, c’est la pointe avancée de l’art numérique. Ici, l’ordinateur n’est pas seulement un outil : c’est le support naturel de créations où l’artiste entend transférer sa capacité génératrice d’émotions et, à la limite, sa créativité même. Il libère ainsi son œuvre de ses propres limites, et se libère lui-même des tâches subalternes d’exécution pour aller plus loin dans son discours. L’art génératif est aujourd’hui à un tournant. Ce livre vous invite à vous y engager plus avant.


Émergence de Nouvelles Esthétiques du Mouvement

Alain Lioret, 2004. Éditions L’Harmattan, Collection Champs Visuels.

Animer des personnages, des créatures, des créations a été depuis l’Antiquité une quête de l’artiste. Au fil du temps et au gré de l’arrivée de nouveaux moyens d’expressions, des artistes et des chercheurs ont mis en action diverses formes de créations liées plus ou moins directement au mouvement. Les peintres, les sculpteurs, les photographes, puis plus tard les cybernéticiens et bien d’autres se sont intéressés au mouvement sous diverses formes. L’arrivée de l’ordinateur dans le monde de la création a ouvert de nouvelles voies de recherches pour la création de mouvements.


Des images, du temps et des machines dans les arts et la communication

Edmond Couchot, 2007. Éditions Jacqueline Chambon.

A l’heure où les technologies numériques tendent à contrôler de plus en plus étroitement la sphère de la communication et de l’art dans le monde, et bouleversent nos relations avec les images, Edmond Couchot dévoile ici les articulations cachées qui lient ces dernières aux machines, mais aussi au temps. Toute image sécrète une temporalité qui lui est propre et ne livre son sens que si le regardeur le partage.
A partir de ce constat, l’auteur décrit l’évolution des images et de la temporalité qui les caractérise, de l’icône médiévale à l’image numérique, lorsque leur production, après avoir requis la main des peintres, mobilise des machines de plus en plus complexes et autonomes.
Edmond Couchot souligne en particulier les changements radicaux que nous vivons actuellement avec l’émergence d’une nouvelle temporalité imposée par les machines numériques (ordinateurs, réseaux mondiaux de communication, jeux électroniques ou dispositifs artistiques). Une temporalité qui affecte profondément nos comportements quotidiens et les fondements mêmes de notre culture.
Toute notre manière de vivre et de concevoir le temps est à réinventer.


L’art numérique. Comment la technologie vient au monde de l’art

Edmond Couchot et Norbert Hillaire, 2003. Éditions Flammarion, collection Champs Arts.

Depuis les années 1990 sont apparues de nouvelles formes artistiques, toutes fondées sur l’usage des technologies numériques: images de synthèse, dispositifs interactifs, multi et hypermédia, art en réseau… Ce phénomène gagne les arts contemporains en général, et la photo, le cinéma, la vidéo, les spectacles vivants recourent de plus en plus à ces technologies, se revivifient et se transforment à leur contact.Les auteurs de cet ouvrage retracent l’histoire de l’art numérique, en dressent un panorama mondial et en relèvent les nouvelles tendances. Ils analysent aussi les raisons qui l’ont maintenu à l’écart du champ artistique « officiel » et soulignent ce qui fait rupture et continuité avec les objets, les fonctions, les supports et les territoires antérieurs de l’art. En quoi l’art numérique est-il l’art de l’hybridation par excellence? Quels bouleversements profonds les technologies numériques introduisent-elles dans les modes de production, de diffusion et de conservation des œuvres, dans le marché de l’art, et dans le rapport souterrain mais crucial qui s’instaure désormais entre l’art et la science? Comment envisager les rapports entre l’art, la culture et la technologie à l’âge des industries numériques mondialisées?


La Technologie dans l’art. De la photographie à la réalité virtuelle

Edmond Couchot, 2002. Éditions Jacqueline Chambon.

Images de synthèse, dispositifs interactifs, réseaux, réalité virtuelle, multimédia : l’essor extraordinaire du numérique a bouleversé radicalement les rapports entre l’art et la technologie. Jamais la technologie n’aura exercé une telle influence sur l’art. Au point que la question du numérique devient aujourd’hui centrale dans les débats artistiques.
L’ouvrage analyse avec précision l’emprise de la technologie, de la science et de la raison sur l’art. Depuis la photographie jusqu’à la pointe la plus avancée du numérique. Au fil de ce parcours sont abordées sous un nouvel éclairage quelques-unes des grandes questions qui ont jalonné la modernité depuis Baudelaire. Les œuvres les plus emblématiques sont interrogées d’un point de vue totalement original, tandis que sont présentés de nouveaux types d’œuvres, conçues à partir des technologies numériques.
Le sujet et les automatismes machiniques sont inter-dépendants. Leurs relations ont évolué avec la photographie, le cinéma et la télévision, pour occuper une place grandissante avec les technologies numériques. Une subjectivité nouvelle cherche à négocier sa liberté avec une technologie d’une puissance inouïe. Le statut de l’œuvre, le rôle de l’auteur, et la place du spectateur subissent des altérations profondes. L’acte artistique s’en trouve fondamentalement ébranlé, tout comme notre culture.


Images de l’optique au numérique

Edmond Couchot, 1988. Éditions Hermès.

Avec l’ordinateur sont apparus de nouveaux processus automatiques de génération et de socialisation de l’image. L’image numérique, en effet, n’est plus – comme l’image optique de la photo, du cinéma et de la télévision – l’enregistrement d’un objet qui laisse sa trace sur un support chimique ou magnétique, c’est une synthèse : le résultat d’un calcul où le nombre et le langage de la programmation se sont substitués à la lumière.
L’auteur analyse dans cette étude le passage de l’optique au numérique et les relations que les techniques de figuration entretiennent avec les arts visuels et la culture. Alors que les premières nous poussaient à représenter le réel (ou à mettre cette représentation en défaut), les dernières nous invitent à le simuler. L’image numérique s’ouvre sur un univers virtuel, en puissance, à vivre et à revivre indéfiniment, jamais totalement actualisable. Elle bouleverse radicalement l’économie symbolique de notre système de figuration du monde. De la capacité à comprendre cette nouvelle image, à l’expérimenter et à la rêver, dépend désormais notre culture.


Images de synthèse. Méthodes et algorithmes pour la réalisation d’images numériques

Michel Bret, 1988. Editions Dunod informatique.

Les images de synthèse font aujourd’hui partie de notre univers visuel et elles intéressent toutes les activités créatrices : les arts, les sciences, l’industrie, la télévision, le cinéma, la publicité, l’architecture…
Cet ouvrage développe tous les aspects techniques, du fonctionnement des machines graphiques à leur programmation ; il présente les méthodes de modélisation et les algorithmes les plus récents (géométrie constructive, polyèdres, courbes, surfaces, objets fractals, particules et objets flous, vagues…), il explique les modes de visualisation (2D, 3D, perspective…) les méthodes d’élimination des parties cachées, la modélisation de la lumière et de ses effets.
Associant, de façon claire et équilibrée, les données techniques et les considérations artistiques, il s’adresse donc aux « infographistes », aux spécialistes de l’image ( artistes, cinéastes, architectes – et à tous ceux qui veulent s’initier à la réalisation d’images numériques : informaticiens, scientifiques, techniciens.